Les autorités émiraties empêchent une jeune médecin tunisienne de recevoir un prix international
Il n’est plus un secret pour personne que les Tunisiens sont devenus, depuis la révolution, persona non grata aux Emirats arabes unis. Pour des considérations politiques et des différends avec nos gouvernants, des cadres hautement qualifiés, des hommes d’affaires de renom, des journalistes se sont vus refuser leu visa d’entrée dans ce pays.
Cependant, le dénouement de la crise des 50 hommes d’affaires tunisiens représentant une cinquantaine d’entreprise tunisiennes ; qui se sont vu accorder le visa d’entée aux Emirtas à quelques heures du démarrage de la 21éme édition « Gulfood 2016» qui a eu lieu du 21 au 25 février à Dubaï, a laissé présager un changement de traitement de nos ressortissants par les autorités de ce pays « Frère ».
Or, il s’avère que rien n’a changé, puisque les autorités de ce pays viennent encore de se distinguer en refusant d’accorder le visa au médecin tunisienne Fatma Jendoubi qui était censée voyager à Dubaï pour y recevoir un prix international à l’occasion du congrès continental de l’international Society of Dermatology (ISD), qui a démarré ce mardi 12 avril.
Dr Fatma Jendoubi a indiqué dans ce sens : « A l’occasion du congrès continental de l’international Society of Dermatology (ISD), qui se déroule cette année du 12 au 14 avril 2016 à Dubaï, en conjonction avec le salon « Derma Dubai », j’ai soumis deux abstracts qui ont été acceptés pour communication, avec un prix de la part de l’ISD qui devait m’être remis jeudi.
Dès le mois de janvier, on m’avait demandé de leur envoyer une copie de mon passeport pour obtenir le visa. Or après trois mois d’attente, on m’a informé, la semaine dernière, que ma demande de visa a été refusée et de ce fait je me suis retrouvée privée de recevoir un prix international décerné par une prestigieuse institution. »
Triste mésaventure donc pour notre compatriote dont la carrière sera marquée par cette affaire et à qui nous exprimons tout notre soutien et notre solidarité, en attendant que l’Etat tunisien se réveille pour défendre les intérêts de ses ressortissants.
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